Au cœur du golf de Gammarth, la décoratrice Olfa Ben Mansour a conçu pour ses clients une déco qu’ils pourront emmener là où ils s’installeront au gré de leurs pérégrinations dans le monde.
Au cours de son séjour à Paris, Olfa Ben Mansour a été artiste peintre, décoratrice mais demeure surtout une créatrice d’atmosphère. Pour ses clients, un jeune couple d’expatriés, cosmopolite et mondain qui change souvent de pays, Olfa a su leur créer un style qui reflète leur nature, leur mode de vie et s’adapte partout où ils s’installeraient. Pour leur maison, ils imaginaient un intérieur élégant et épuré et Olfa leur a conçu une déco à leur mesure allant de l’ameublement jusqu’au choix des parures de lits. Les nuances de couleurs chaudes furent le fil conducteur de toute l’esthétique de la maison ; les murs s’habillent alors de caramel, de chocolat et d’ambre tout comme le mobilier. Olfa dessina en collaboration avec Fausto Mobili des pièces de mobilier uniques, tout en mettant l’accent sur les patines et les vernis afin de souligner le côté précieux. Dans la pièce de réception, le coin salle à manger a pris sa place dans l’alcôve soulignée d’une couleur chatoyante, faisant écho au divan et aux deux fauteuils du coin salon.
Au mur, un grand triptyque peint par Olfa cache une niche pour télévision ; l’ensemble des canapés blancs, du tapis de laine au sol de la même couleur et des tables gigognes installées au centre, le tout provenant des ateliers de Fausto Mobili, confère un style élégant et intemporel au lieu. Dans les chambres, on retrouve les mêmes tonalités qui donnent une atmosphère douce et feutrée. Olfa a su jongler avec les contraintes comme la chambre des parents avec vue sur le golf et qui, en dépit de sa superficie relativement réduite, a été conçue comme une suite avec le confort d’un fauteuil pour lire, une console pour écrire et une coiffeuse pour se préparer.
Dans cette maison au style intemporel et épuré, se dégage une atmosphère délicate et élégante qui incarne si bien l’esprit de ses occupants.
Texte : Fatma Sfar – Photos : Vincenzo Magnani
Article paru dans iddéco n°28 – Mars 2016