Dans le cadre de l’imminente Biennale d’Art de Venise, l’artiste tunisienne Safia Farhat figure parmi les artistes de la sélection officielle choisie par la curatrice, Cecilia Alemanni. La journaliste Raja El Fani, correspondante à Rome, nous propose cette interview avec la nièce de l’artiste, Aïcha Filali en tant qu’exécutrice testamentaire de Safia Farhat.
Votre tante Safia Farhat fera partie de la sélection officielle de la 59e Biennale de Venise qui commence en Avril prochain. D’où part l’initiative, de votre fondation ?
Non, c’est un étudiant qui nous a sollicités, il disait faire une recherche sur les femmes artistes et voulait des renseignements sur les œuvres exposées dans notre musée. Puis il s’est avéré que cet étudiant faisait partie de la Biennale, et suite à ce premier contact, l’équipe de la Biennale nous a contactés.
A partir de là, la Biennale a envoyé quelqu’un sur place ?
Non, tout s’est fait à distance. Ça fait presque un an et demi qu’on est dessus. Je ne sais pas comment ils ont l’habitude de travailler à la Biennale, si le confinement a joué, mais avec nous ils se sont contentés d’échanges par mail. On leur a envoyé des images, des liens, et une copie de mon livre sur Safia Farhat. On leur a aussi indiqué la thèse d’une chercheuse américaine, Jessica Gerschultz [de l’Université du Kansas], qui a largement écrit sur Safia Farhat.
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